Ce
Vendredi, à la mi-journée, un détenu a lâchement agressé un
Premier Surveillant avec... Un Couteau ! Ceci après s'en être pris
physiquement à un autre agent.
Les
faits se sont déroulés au moment de la distribution du repas. Un
jeune détenu avait entrepris d'aller chercher des effets lui
appartenant dans une autre cellule que la sienne...
«Monsieur»
n'a pas supporté qu'on le rappelle à l'ordre !
Au
vu du temps que prenait l'opération, l'individu s'est vu refuser un
nouveau va-et-vient, ce qui l'a mis en furie. Il n'a pas hésité à
s'en prendre au surveillant, non seulement verbalement, mais
également physiquement.
Il
a fallu l'aide d'un autre agent pour le faire réintégrer et le
repousser dans sa cellule.
La
violence est encore montée d'un cran !
Lorsque
le 1er surveillant est arrivé afin de demander à ce jeune détenu
de s'expliquer sur ce qu'il venait de faire,
il ne s'attendait pas à ce que l'individu lui préparait
suite à l'ouverture de sa porte de cellule : une
attaque en règle à l'aide d'une lame de couteau
!
Heureusement,
notre collègue n'a pas été touché gravement. Il n'empêche qu'il
a été blessé
à 2 reprises à l'abdomen !
Cette
ultra-violence est inadmissible !
L'UFAP/UNSa
Justice tient
en premier lieu à souhaiter un prompt rétablissement aux agents
victimes de cette agression sauvage
L'UFAP/UNSa
Justice
assure les Personnels touchés ainsi que les collègues ayant été
choqués de son
plein et entier soutien.
L'UFAP/UNSa
Justice exige des sanctions
pénales exemplaires
contre ce détenu ainsi
bien entendu que des sanctions disciplinaires !
L'UFAP/UNSa
Justice exige que l'Administration prenne ses responsabilités et
assure l'intégrité de ses agents via des mesures de sécurité
élémentaires.
Lors
du dernier Comité Technique Interrégional, l'UFAP a insisté
lourdement auprès de la Directrice Interrégionale afin qu'elle
donne des
instructions précises
aux établissements visant
à réagir à l'ultra-violence que nous subissons actuellement.
Au
vu de l'absence de réponse et de volonté de sa part sur ce sujet,
l'UFAP avait d'ailleurs claqué la porte... Il
n'existe en effet aucun protocole précis
visant à anticiper la gestion de ces individus ultra-dangereux
(menottage, ouverture à 2 agents, etc).
On
ne peut continuer à laisser les directions locales improviser
et
mettre en danger les agents !
Ecrouves le 15 Octobre2016
Les
Secrétaires Généraux
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