Une mission technique du ministère de la justice était à Lure ce lundi 17 octobre.
Les techniciens ont apporté des précisions quant au nouvel établissement pénitentiaire de la ville dont la construction pourrait débuter d'ici un an et demi.
Leur visite était très attendue. Ce lundi 17 octobre des membres du ministère de la Justice étaient à Lure.
Et même s'ils avaient interdiction de parler aux journalistes, ils sont venus avec de bonnes nouvelles.
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"Leur venue confirme l'engagement de l'Etat à construire un nouvel établissement pénitentiaire", lance d'emblée la préfète de Haute-Saône, Marie François Lecaillon. "Nous pensons même avoir trouvé un terrain". Les collectivités locales en avaient proposé sept. Le ministère qui a besoin de 10 à 15 hectares, a retenu un espace de 20 hectares, au bord de la départementale 486 entre Lure et Froideterre.
150 cellules et une centaine d'emplois
Des études obligatoires, notamment en matière d'impact sur l'environnement, devraient débuter à la fin de l'année. Elles dureront un an. Si l'avis rendu est positif, l'Etat devrait acheter le terrain à la ville de Lure. Il permettra la construction de quelques 150 cellules. "C'est très bien, c'est le double de ce que nous avions en centre-ville et ça nous permettrait de récupérer une centaine d'emplois", estime le maire socialiste de Lure Eric Houlley. L’ouverture de l'établissement pourrait se faire en 2019 ou 2020. Aucun coût n'est annoncé, mais l'Etat a déjà débloqué 1 milliards d'euros pour la construction de 3200 cellules en France, dont celles de Lure.
L'ancienne prison détruite
L'ancienne prison rue de la Font, qui avait été fermée en 2014 car elle menaçait de s'effondrer, sera détruite prochainement. "C'est rapide, le permis de démolir devrait être déposé avant la fin de l'année", annonce Marie François Lecaillon. "On ne sait pas encore ce qu'on fera du terrain, si nous y installerons des équipements publics ou s'il sera vendu pour des logements, mais il servira de toute façon", explique Eric Houlley. L'Etat a débloqué 1 150 000 euros pour sa démolition.
France Bleu
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