Ils étaient une grosse vingtaine de manifestants, ce mardi matin, devant la maison d’arrêt. Un piquet dans le froid pour dire un peu plus fort ce qu’ils répètent depuis un an à leur direction.
Surpopulation d’un côté. Sous effectifs de l’autre. Et au milieu, un ras-le-bol de ne pas être écouté.
«Actuellement, il y a des travaux, racontent Thomas Niemczura, délégué FO, et Frédéric Mandin, de l’UFAP. La direction avait promis un désencombrement pendant cette période, puisque pour ce chantier de rénovation électrique, on ferme des quartiers entiers».
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La réalité, c’est qu’avant les travaux, il y avait 150 détenus, aujourd’hui ils sont entre 170 et 180, «alors qu’il nous manque 10 cellules, soit une trentaine de places».
S’ajoute, selon les manifestants, «le sous-effectif. En décembre, à cause de départs non remplacés, il manquera 10 agents pour couvrir tous les postes», comptent les deux délégués. «Notamment, il n’y a personne pour assurer la sécurité des ouvriers intervenant sur le chantier.»
Un problème important pour les surveillants qui ressentent de fortes tensions. «La semaine dernière, un surveillant s’est fait agresser dans le quartier mineur», rappellent-ils pour confirmer ce ressenti.
Charente Libre
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