C'est l'illustration du climat de tension que décrivent et dénoncent les surveillants de la maison d'arrêt d'Angoulême.
Lundi, en fin de journée, l'agent en poste au quartier mineur a été agressé par un jeune détenu. celui-ci lui aurait porté des coups de poing avant d'être maîtrisé par des collègues du surveillant arrivés en renfort. Le surveillant s'en est sorti avec des contusions.
La réaction ne s'est pas fait attendre. Dans un tract diffusé mardi, l'UFAP, syndicat de la pénitentiaire dénonce "la pénurie d'agents qui ne fait que renforcer les tensions au sein des détentions".
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Au quartier mineurs, deux surveillants auraient dû être en poste, selon le syndicat. "Mais face au manque de personnel, on, fonctionne en service dégradé, avec un seul agent en poste là où il en faudrait deux".
Dans le même temps, l'UFAP s'indigne de la politique du "pas de vague et du tout va bien en vigueur dans l'établissement" et réclame davantage de droits pour les surveillants et plus d'autorité. "Nous attendons un positionnement ferme de l'administration", indique Frédéric Mandon, le secrétaire de l'UFAP à la maison d'arrêt d'Angoulême.
Charente Libre
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