Les inondations de mai-juin n’ont pas épargné le centre pénitentiaire de Saran. Deux des trois bâtiments principaux sont toujours hors-service.
Mais le chantier de réhabilitation est désormais lancé, notamment pour assurer que les éléments techniques (chauffage, électricité) restent hors d’eau en cas de nouvelles intempéries, indique-t-on de sources syndicales.
Surpopulation
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La rénovation de ces bâtiments - dont les détenus avaient dû être évacués en urgence en mai et juin derniers - devrait intervenir en début d’année 2017.
En attendant, le centre de détention, prévu normalement pour accueillir des personnes condamnées, a été transféré en grande partie à la maison d’arrêt pour y héberger des personnes venues en attente de jugement.
Les surveillants dénoncent des conditions de travail devenues difficiles par la surpopulation qui y règne : 265 à 270 détenus présents pour 210 places.
« Un manque de considération » pointé du doigt par l’Ufap-Unsa qui s’étonne, par ailleurs, qu’un détenu, qui a fait l’objet d’une extraction médicale au CHR d’Orléans, dans la nuit de jeudi à vendredi de la semaine passée, et qui, bien qu’entravé, s’est montré violent avec son escorte, n’ait toujours pas fait l’objet de mesure disciplinaire de la part de la direction de l’établissement.
La République du Centre
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