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mardi 22 novembre 2016

Diminuer les effectifs de la fonction publique, les propositions de Fillon et Juppé

François Fillon et Alain Juppé, qualifiés pour le second tour de la primaire de la droite, affichent tous les deux l’objectif de réduire le nombre de fonctionnaires, mais ils ne sont pas d’accord sur l’ampleur de cette réforme.

Discussion entre un policier et un membre de l’administration pénitentiaire au palais de justice de Clermont-Ferrand.

Ce qui les rapproche

Pour réduire le train de vie de l’État, François Fillon et Alain Juppé prônent la réduction du nombre de fonctionnaires.



Ils souhaitent tous deux rétablir un ou deux jours de carence dans la fonction publique – cette période pendant laquelle un salarié en arrêt maladie ne bénéficie pas d’indemnité journalière –, par « souci d’équité avec le secteur privé » (François Fillon) ou pour lutter contre l’absentéisme (Alain Juppé).

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Enfin, tous deux souhaitent assouplir les conditions de recrutement dans la fonction publique, dans les secteurs non régaliens.

Ce qui les différencie

Les deux hommes ne sont pas d’accord sur l’ampleur des coupes dans les effectifs. Si François Fillon avait évoqué dans la presse le chiffre de 600 000 postes supprimés en cinq ans, son programme fixe l’objectif à 500 000. Alain Juppé parle de la suppression de 250 000 à 300 000 postes.

Alain Juppé compte procéder par le non-remplacement ciblé de départs à la retraite, comme l’avait fait Nicolas Sarkozy durant son quinquennat (144 000 postes ont été supprimés dans la fonction publique d’État entre 2008 et 2012).

François Fillon, lui, met en avant le passage du temps de travail à 39 heures des trois fonctions publiques (nationale, territoriale et hospitalière). Il estime que cela « permettra à terme de réduire le nombre de postes de fonctionnaires jusqu’à 500 000, contribuant de façon importante aux économies, avec un potentiel de l’ordre de 15 milliards » d’euros.

La Croix

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