La nouvelle session de la cour d’assises s’ouvre aujourd’hui. Une vingtaine de jurés ont visité la maison d’arrêt de Laval (Mayenne), hier, afin de se rendre compte des conditions de détention. Une découverte.
« Vous avez apporté vos couchages ? Parce que pendant toute la saison d’assises, vous restez avec nous. On ne vous a pas prévenus ? » lance un surveillant pénitentiaire. Le ton est donné.
"Une mini-ville"
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À l’entrée de la maison d’arrêt de Laval, hier, une vingtaine de jurés ont été accueillis par le capitaine Stéphane Brouxel, adjoint au chef d’établissement. Comme il l’explique, la maison d’arrêt peut faire penser à une « mini-ville ». D’abord avec certaines contraintes, notamment des cellules de 10 m2 pouvant loger deux ou trois détenus, à la stupéfaction des jurés.
Mais aussi une salle de sport, une cantine, des ateliers de formation, et même du travail rémunéré, « rapportant parfois un salaire proche du Smic ».
Ouest-france
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