Le prisonnier de Réau qui s’était échappé lors d’un transfert en psychiatrie, vendredi 21 octobre 2016, a été condamné à quatre mois de prison ferme supplémentaires ce mardi par le tribunal correctionnel de Melun.
Incarcéré au centre pénitentiaire sud-francilien de Réau, il arrivait pourtant en fin de peine.
Placé au quartier pénitentiaire après avoir refusé un transfert vers un autre bâtiment, le détenu de 27 ans devait être interné à Marc-Jacquet.
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Sans escorte dans l’ambulance, il avait réussi à désentraver ses liens sur le brancard et avait profité d’un moment de flottement pour prendre la tangente. « Je n’arrivais pas à assumer le mitard alors ils ont voulu m’emmener en psychiatrie, mais j’ai paniqué à l’idée d’être un légume », explique le prisonnier.
« Qu’avez-vous fait pendant ces trois jours ? », l’interroge le président du tribunal. « J’ai dormi dans un local poubelle sur l’autoroute puis j’ai fait du stop pour rejoindre un ami à Paris ». Le lundi 24 octobre, il avait appelé son avocat et s’était rendu au commissariat de Paris XIIIe.
« C’est du gâchis, il allait sortir en 2017. Mais la peine doit être dissuasive pour les autres détenus », nuance la procureure, qui a requis un an de prison avec maintien en détention. « Avec de telles réquisitions, on est sur un schéma d’évasion classique avec un détenu qui part en cavale. Il s’agit là d’une présentation spontanée, déclare Me Romain Kaïl, son avocat. D’ailleurs, peut-on considérer qu’on s’échappe lorsqu’on n’est pas gardé ? ». Son client est désormais écroué à Fleury-Mérogis (Essonne).
Le Parisien
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