Comme l’y autorise son statut de parlementaire, Marie Le Vern a visité la maison d’arrêt Bonne-Nouvelle de Rouen afin de découvrir la réalité carcérale.
Avec aujourd’hui 515 détenus pour une capacité d’accueil de 650 places et un effectif de 230 personnes, dont 180 surveillants, la maison d’arrêt Bonne-Nouvelle de Rouen n’est plus la cocotte-minute prête à exploser
qu’elle représentait il y a quelques années, avant l’ouverture du centre pénitentiaire du Havre, à Saint-Aubin-Routot, lorsque jusqu’à 1 000 détenus s’entassaient dans les cellules.
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Certes, il en demeure où trois détenus se partagent un espace de 9 m², avec les problèmes de cohabitation, voire de violence, qui peuvent se présenter. Mais le quartier des femmes accueille en ce moment 25 personnes pour 72 places, et celui des mineurs en abrite 4 pour 40 places, dans des conditions de détention que le directeur de l’établissement qualifie de « sereines ».
Trois détenus prosélytes
C’est cette réalité de l’incarcération, qu’il est nécessaire de connaître avant de rédiger ou de voter des lois assorties d’un quantum de peines, qu’a souhaité aborder Marie Le Vern - comme avant elle Christophe Bouillon et Valérie Fourneyron cette semaine - en visitant l’établissement en compagnie de son directeur, Barthélemy Borghino, comme l’y autorise son statut de parlementaire.
L’occasion de découvrir le plan panoptique des lieux, avec cinq bâtiments de détention autour d’un rond-point central facilitant la surveillance dans chacun d’eux.
L’occasion aussi d’évoquer des thèmes actuels : la radicalisation en prison avec aujourd’hui trois détenus particulièrement prosélytes placés en cellule d’isolement et une dizaine de cas au total...
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