C’est ce que les policiers appellent les « tâches indues », dont ils aimeraient être dispensés : escorter des détenus jusqu’au tribunal, pour une audience devant le juge ou un procès.
D’ici un an, à la maison d’arrêt de Villepinte, ces extractions judiciaires seront à la charge de l’administration pénitentiaire.
C’est ce qu’a confirmé vendredi Laurent Ridel, directeur interrégional de l’administration pénitentiaire. Il évoque la date de novembre 2017.
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Cette annonce s’inscrit dans la lignée d’un arbitrage de la Chancellerie, en 2010, lorsque Michèle Alliot-Marie était garde des Sceaux.
Après le Val-d’Oise et les Yvelines, le changement va intervenir en Seine-Saint-Denis et en Seine-et-Marne.
La maison d’arrêt de Villepinte va se doter d’un « pôle régional d’extraction judiciaire » (Prej) qui accueillera quarante à cinquante personnels pénitentiaires armés. Ils prendront en charge les déplacements des prisonniers vers le tribunal, quel qu’il soit.
Car toutes les affaires ne sont pas jugées à Bobigny, et certains détenus sont mis en cause ailleurs en France. Il reste un an pour recruter le personnel et construire leur nouvelle base...
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