Un établissement pénitentiaire de plus de 550 places doit voir le jour à Saint-Bonnet-les-Oules d’ici 2021. Un projet très mal accueilli par les habitants de la ville qui ont manifesté ce samedi pour la troisième fois.
Près de 600 personnes selon la gendarmerie, un millier d’après les organisateurs, ont à nouveau manifesté samedi matin contre le projet d’implantation d’une prison à Saint-Bonnet-les-Oules (Loire).
Le cortège d’environ 300 voitures et quelques dizaines de tracteurs et camions a effectué une opération escargot et perturbé la circulation sur la dizaine de kilomètres qui sépare Saint-Bonnet-les-Oules et l’entrée nord de Saint-Etienne.
Une plus grande prison
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Un nouvel établissement pénitentiaire de plus de 550 places, représentant un investissement de 65 millions d’euros, doit remplacer d’ici 2021 l’actuelle maison d’arrêt de La Talaudière. Mise en service en 1968, cette dernière a une capacité de 328 places.
Guy Françon (SE), le maire de cette commune de 1 600 habitants pressentie pour la réimplantation de la maison d’arrêt départementale, dénonce un « déni de démocratie ». Les opposants brandissaient des pancartes sur lesquelles était écrit « stop à la destruction des terres agricoles », « non à la prison à la Saint-Bonnet-les-Oules ».
Pour Eric Bayard, président du collectif d’opposants, la réalisation prévue « sur un terrain en partie inondable et traversé par une ligne à haute tension » se heurte à d’autres obstacles tels que « la proximité d’un aéroport et d’un site Seveso ».
Troisième manifestation
Les organisateurs et la préfecture de la Loire ont indiqué que cette troisième manifestation contre le projet, après deux premières en novembre, s’est déroulée sans incidents.
Une réunion est prévue le 27 janvier à Saint-Etienne, avec la direction de l’Agence publique pour l’immobilier de la justice (Apij), a par ailleurs indiqué le maire de Saint-Bonnet-les-Oules...
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