Un nouveau directeur a pris ses fonctions au centre pénitentiaire de Longuenesse, après plusieurs mois d’intérim assurés par le directeur adjoint.
Abdelhak Mohib arrive enthousiaste pour inscrire cet établissement dans la cité.
Qui est-il ?
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Abdelhak Mohib a 58 ans. Originaire de Grenoble, il a commencé sa carrière dans l’aide sociale à l’enfance. Il a notamment été directeur départemental de la protection judiciaire de la jeunesse en Corrèze quand François Hollande y était président du Département.
Abdelhak Mohib a ensuite pris les commandes du centre de détention de Châteaudun, puis il a été nommé directeur adjoint de la grande maison d’arrêt de Lyon-Corbas qui compte plus de 1 100 détenus.
Il y a d’ailleurs assuré la direction par intérim durant dix mois avant de rejoindre Longuenesse. « En arrivant ici, j’opère la parfaite synthèse de ma carrière, se réjouit-il. Il y a une maison d’arrêt, un centre de détention, un quartier pour les peines aménagées, un quartier de mineurs. C’est vraiment un bel outil. On n’y fait pas qu’incarcérer, on prépare aussi les sorties pour éviter les récidives. »
La surpopulation est-elle importante ?
Le centre pénitentiaire de Longuenesse est configuré pour accueillir 688 détenus. Il en reçoit 724 actuellement. La situation reste tendue dans la maison d’arrêt. Le directeur assure qu’il a un plan pour résorber le problème très rapidement.
Y a-t-il beaucoup de détenus radicalisés à Longuenesse ?
Le centre pénitentiaire de Longuenesse ne serait impacté que de manière minime par la radicalisation. Mais il se prépare à l’être davantage. Des détenus radicalisés ou en voie de radicalisation devraient arriver prochainement puisque Longuenesse fait partie de la soixantaine de centres retenus à travers toute la France pour les accueillir...
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