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mercredi 18 janvier 2017

Loos - La maison d’arrêt est démolie, reste à évacuer les gravats

Olivier Renard, patron de l’entreprise éponyme basée à Escaudain (près de Valenciennes), a bientôt fini sa mission à l’ancienne prison de Loos.

Il en a détruit une bonne partie, la maison d’arrêt. Le mur d’enceinte sera démoli à la fin 2017, après les fouilles archéologiques.


Passer la porte de l’ancienne maison d’arrêt, allée du Train-de-Loos, devant le parking qui accueillait le campement rom, n’a plus la même saveur.

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Depuis quelques semaines, l’épais mur d’enceinte de l’ex-prison, auparavant troué par effraction par des visiteurs, ne sert plus qu’à garder du vide. La partie maison d’arrêt, dont le dôme panoptique se voyait depuis l’A25, n’est plus que tas de gravats. «  En tout, indique Olivier Renard, nous évacuons, petit à petit, 15 000 m3. Tout doucement, c’est l’hiver. Pour le moment, chaque matin, on voit si les machines gèlent. Il ne faut pas trop anticiper, sinon on ne fait rien. L’évacuation sera terminée courant février.  »

Puis, au deuxième trimestre 2017, est prévue une dépollution pyrotechnique du site, comme cela se fait classiquement sur les chantiers, suivie de fouilles archéologiques. Une dernière étape qui peut durer «  dix jours comme dix mois. Ça dépend évidemment de ce que l’on trouve  ».

L’Agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ) prévoit la fin du chantier de démolition «  au troisième trimestre 2017  ». En effet, le mur d’enceinte doit être déconstruit en dernier, histoire de circonscrire le chantier autant que faire se peut.

Fin des travaux en 2021-2022

Rappelons que l’ancien établissement pénitentiaire, composé d’une maison d’arrêt (pour les prévenus et les courtes peines) et d’un centre de détention (pour les condamnés), était fermé depuis octobre 2011.

La partie centre de détention, qui se trouvait dans une ancienne abbaye, sera conservée. Y prendront place la base ERIS (les CRS des prisons) et le Pôle régional d’extraction judiciaire (PREJ).

La nouvelle structure, qui doit ouvrir à l’horizon 2021-2022, sera un centre de détention pour des condamnés à des peines d’une durée moyenne, d’environ 700 places, avec un quartier de semi-liberté, et « un quartier de préparation à la sortie, pour les détenus dont le reliquat de peine est inférieur à un an », avait précisé Alain Jégo, directeur interrégional de l’administration pénitentiaire, lors de la première visite officielle du chantier le 23 novembre.

La Voix du Nord

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