La cour d’appel d’Oslo examine à partir de mardi si les conditions de détention de l’extrémiste de droite Anders Breivik, auteur d’une tuerie qui a fait 77 morts en 2011, violent en effet la Convention européenne des droits de l’Homme.
Un jugement rendu en avril dernier avait estimé le régime carcéral de Breivik contraire à l’article 3 de la Convention, qui interdit les « traitements inhumains et dégradants ».
Condamné à une peine reconductible de 21 ans, le militant fasciste a utilisé encore une fois ce procès comme une tribune pour délivrer quelques messages idéologiques, en faisant à nouveau un salut nazi provocateur, s’attirant un rappel à l’ordre des juges.
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Le jugement de première instance avait condamné à la surprise générale l’Etat norvégien, en pointant notamment un manque de justifications pour certaines mesures de sécurité, telles que la répétition des fouilles dénudées ou les trop rares promenades en extérieur.
Bien que Breivik n’ait jamais eu de contact avec d’autres détenus, il en a néanmoins de plus en plus avec des accompagnateurs professionnels et ses conditions matérielles de détention sont assez enviables par rapport à beaucoup d’autres prisonniers, a indiqué le Procureur général devant les juges.
« A bien des égards, il est incarcéré dans de meilleures conditions que d’autres prisonniers pour compenser le fait qu’il n’a pas de contacts avec les autres détenus », a expliqué le Procureur général chargé de représenter l’Etat, Fredrik Sejersted.
La Tribune
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