Onze gardes à vue pour des trafics à la prison d'Ajaccio

En prison, on trouve toutes sortes de choses. C'est bien connu.

Hier, les hommes de la section de recherches de la gendarmerie sont partis y faire un saut. Et ont dans le même temps placé onze personnes en garde à vue pour des trafics de stupéfiants et de matériel électronique au sein de la maison d'arrêt d'Ajaccio.


Cinq personnes ont été extraites de la prison alors que six autres ont été cueillies à leur domicile au petit jour dans la cité impériale.

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Parmi ces dernières se trouve un surveillant de la maison d'arrêt d'Ajaccio.

Pour l'heure, son rôle n'est pas clairement défini dans la mesure où les "auditions démarrent à peine", dixit un enquêteur. Néanmoins, il est précisé "qu'il n'est pas suspecté pour la totalité des faits visés par la justice".

Produits et argent saisis

Au terme des perquisitions judiciaires, au domicile des mis en cause et dans les cellules des détenus, les militaires ont pu récupérer plusieurs choses.

"De l'argent liquide, une petite quantité de produits stupéfiants et du matériel électronique", glisse une source judiciaire.

Pour ce faire, d'importants moyens humains ont été déployés hier matin.

Les militaires oeuvrent dans le cadre d'une enquête préliminaire, entre les mains du procureur d'Ajaccio, Éric Bouillard.

Ils travaillent sur ce trafic depuis le mois d'octobre.

Si pour l'heure, il est difficile de se prononcer sur la suite des gardes à vue, la justice semble satisfaite du travail accompli.

Hier soir, le procureur confirmait la prolongation des gardes à vue pour les onze personnes actuellement entendues par les enquêteurs.

À ce stade, la position de chacun n'est pas connue...

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