Le ministre de la Justice s’est rendu, ce vendredi, à la maison d’arrêt pour y dévoiler la nouvelle unité sanitaire. Dépendante du CHRU, elle permettra une prise en charge médicale des détenus plus efficace et plus sereine pour les personnels soignants.
Elle était espérée depuis au moins six ans, portée par le précédent directeur de la maison d’arrêt, et mise en service depuis deux mois, après non loin d’une année de travaux et 1,3 million d'euros d’investissement.
Ce vendredi, le temps politique y a marqué son empreinte puisque Jean-Jacques Urvoas, le garde des Sceaux breton, a choisi de revenir à la maison d’arrêt de Brest (où il s’était déjà rendu le 10 décembre dernier), cette fois pour inaugurer la toute nouvelle unité sanitaire de l’Hermitage. On pourrait la comparer à un petit hôpital, installé dans un nouveau bâtiment, à l’arrière de la prison.
Les anciens locaux devenus trop exigus
Liens commerciaux :
Cette unité sanitaire dépend du CHRU de Brest et non pas de l’administration pénitentiaire, même si il y a eu « étroite collaboration » entre les deux administrations pour concevoir au mieux ces 700 m² de locaux. « Les précédents étaient devenus étroits et vétustes pour les professionnels et pour les détenus, note Philippe El Saïr, directeur général du CHRU. Cela posait des problèmes en terme de secret médical et de conditions de prise en charge. »
En 2016, ce ne sont pas moins de 5.180 consultations qui ont eu lieu dans l’enceinte pénitentiaire, pour 952 patients, avec une forte activité pour la prise en charge des addictions et des consultations psychiatriques.
« Le luxe ? Non, juste des conditions normales de travail »
Désormais, les personnes détenues pourront recevoir des soins dentaires, dermato, passer des radios…
Lire la suite sur Le Télégramme
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire