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mercredi 22 février 2017

Coup de boule en prison, six mois de détention en plus

Vendredi 17 février, un surveillant pénitentiaire du centre de détention de Bapaume a reçu un coup de tête d’un détenu, incarcéré suite à une condamnation de nature sexuelle.

L’affaire s’est nouée derrière les murs du centre de détention de Bapaume. PHOTO PASCAL BONNIERE

Le prisonnier était jugé ce lundi en comparution immédiate.

G.P.A. est un homme à fleur de peau.


Celui qui considère n’avoir rien à faire en prison depuis cinq ans, car victime d’une injustice, a le verbe haut. Au point de tenir tête au président du tribunal de grande instance d’Arras quand ce dernier lui rappelle que la justice l’a bien condamné en cour d’assises et qu’il est donc considéré comme un délinquant sexuel. Bien qu’il affirme n’avoir mis qu’une main aux fesses…

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Décrit comme étant un détenu « limite », parfois à deux doigts d’être violent, l’homme était jugé ce lundi en comparution immédiate pour avoir asséné un coup de tête à un surveillant pénitentiaire. Mais là encore, le détenu nie. «  C’était pas fait exprès, j’ai eu peur  » assure-t-il à la barre.

Le vendredi 17 février, l’ambiance est un peu tendue. Un surveillant l’enjoint à regagner sa cellule, ce qu’il ne fait pas assez vite. L’agent de la pénitentiaire l’aurait alors saisi par le col et le coup de boule est parti, touchant le surveillant à la pommette, sous l’œil gauche. Une interruption de travail de dix jours est actée par un médecin.

« Il vit mal sa détention »

L’avocat du surveillant, Antoine Le Gentil, rappelle la difficulté du métier (4 500 agressions de surveillants en 2015 !) alors qu’on y embauche à tour de bras.

«  Mensonges, menteurs sont les seuls mots qu’il a à la bouche, requiert le substitut du procureur Humbert...

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