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mercredi 1 février 2017

En prison, tous les voyants sont au rouge

« Ils nous ont tous souhaité la bienvenue à leur manière ! »


Dans le huis clos de l'École militaire à Paris, quelque 300 directeurs de prisons et de services d'insertion et de probation ont été accueillis par les patrons des services de renseignements français.


Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et extérieure (DGSE), renseignement douanier (DNRED), gendarmerie (SDAO), etc. Tous étaient représentés lundi pour accueillir dans leur communauté un nouveau venu : le renseignement pénitentiaire.

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La réforme, chère à Jean-Jacques Urvoas, et menée au pas de course ces six derniers mois, vise à doter l'administration pénitentiaire de techniques d'espionnage élaborées (interceptions téléphoniques, sonorisation des cellules, Imsi Catcher, captation de données informatiques, etc.) qu'elle n'avait jusque-là pas le droit d'utiliser. Objectif : mieux lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée, anticiper les menaces dans et à l'extérieur des prisons.

4 100 agressions physiques en 2016

La réforme suscite de nombreuses inquiétudes. Mercredi 1er février, un bureau central du renseignement pénitentiaire, chargé de collecter toutes les données recueillies entre les murs des prisons françaises, a été inauguré. Mais avec 44 temps pleins et 143 temps partiels, le renseignement pénitentiaire reste pour le moment un avorton au sein de la communauté...

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