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mercredi 15 février 2017

Inondations : 1,6 million d’euros de travaux au centre pénitentiaire d’Orléans- Saran

Le garde des Sceaux s’engage. Jean-Jacques Urvoas a établi un calendrier pour la remise en état du centre pénitentiaire d’Orléans- Saran (CPOS) et apporte des précisions sur le recrutement.

L’établissement, qui accueille la plupart des détenus euréliens, avait frôlé la correctionnelle, le 31 mai, lorsqu’il avait fallu, de nuit, transférer plus d’une centaine de détenus.


L’achèvement des travaux annoncé pour fin 2017

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Le débordement de la rivière souterraine La Retrève avait inondé un des deux bâtiments. Depuis, le chef d’établissement est parti et le centre de détention (ouvert en juillet 2014) connaît les problèmes de surpopulation de ses voisins.

Deux suicides de détenus ont été recensés en début d’année. Une tentative de prise d’otages de personnels pénitentiaires a conduit à une grève. Jean-Pierre Sueur (PS), sénateur du Loiret, a rencontré les délégués du personnel à cette occasion.

Dans la foulée, il a écrit au ministre de la Justice pour lui demander des informations sur les travaux envisagés et l’alerter sur les conditions de travail des surveillants. Jean-Jacques Urvoas vient de lui répondre. Il souligne notamment que la remise en état de l’établissement est en cours et assure que tout sera rentré dans l’ordre fin décembre 2017. « 1,6 million d’euros a été mobilisé. »

« Personne n’y croit »

Le garde des Sceaux précise qu’un nouveau chef d’établissement est sur le point d’arriver. Il a, en fait, été nommé lors de la commission paritaire du 31 janvier (l’administration pénitentiaire ne veut pas dévoiler son nom). Sa prise de fonction est en cours de négociation. Jean-Jacques Urvoas informe, en outre, que des options ont été prises pour alléger la population carcérale et pour permettre au service d’extraction judiciaire d’accomplir sa mission dans de meilleures conditions.

Châteaudun. Un travail « a été engagé au niveau interrégional » pour traiter plus rapidement les dossiers d’orientation des personnes condamnées. Neuf personnes ont été transférées au centre de détention Châteaudun, le 3 janvier.

« Personne n’y croit », selon l’Ufap-Unsa

Thierry Cordelette (En tapant ce nom dans Google, j'ai été "surpris" des 1ers résultats de la 1ère page), secrétaire général de l’Union régionale du syndicat Ufap-Unsa, ne croit pas à une amélioration rapide de la situation : « Personne, pas même l’administration, ne croit à la livraison des travaux à la fin de l’année. Il n’est même pas sûr qu’on puisse rouvrir un des bâtiments. » ...

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