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mercredi 15 février 2017

Les proches d'un détenu mort à la prison d'Amiens attaquent l’État

Un détenu de 41 ans s'était suicidé en 2011 dans sa cellule de la prison d'Amiens. Un surveillant, attaqué pour non assistance à personne en danger avait été relaxé en appel en 2015.

La maison d'arrêt d'Amiens

Ce mardi c'est au tribunal administratif que le dossier a été examiné. L’État est directement accusé de négligence.


L'affaire du suicide d'un détenu de la maison d'arrêt d'Amiens à nouveau devant la justice. Cet homme de 41 ans était mort en mars 2011 dans sa cellule, il avait avalé une boîte de cachets.

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Un surveillant, attaqué pour non assistance à personne en danger avait été jugé, condamné à six mois de prison avec sursis puis relaxé en appel en 2015.

Ce mardi, c'est au tribunal administratif d'Amiens que le dossier a été examiné. Plusieurs proches de la victime réclament plus de 300 000 euros d'indemnisation au ministère de la justice et accusent directement l’État de négligence.

Pas assez de surveillants pénitentiaires

Ce soir de mars 2011 un gardien amiénois voit le détenu dans une position étrange sur sa couchette. Avec un de ses collègues, il rentre dans la cellule, tapote la joue du prisonnier, qui réagit mais ne se réveille pas. Le gardien remarque des emballages de médicaments, une boite complète d’antidépresseurs qui a été distribuée le jour même.

Les emballages sont évacués mais le surveillant ne fait pas appel a un médecin. Ce soir là , un urgentiste est pourtant présent pour examiner un homme qui se fait incarcérer.

La justice pénale avait relaxé le gardien en 2015 mais ses proches reviennent donc à la charge en déposant une requête la même année. C'est ce qui a été étudié ce mardi devant le tribunal administratif d'Amiens.

Par la voix de leur avocat, les plaignants attaquent l’État pour négligence. Selon maître Arnaud Godreuil, le manque de moyens, de personnel pénitentiaire a amené les conditions de ce drame.

La décision a été mise en délibéré....

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