Lundi 6 février 2017, neuf personnes étaient interpellées et placées en garde à vue dans le cadre d’un trafic de cannabis, organisé, semble-t-il, depuis la prison de Longuenesse, à l’issue de trois mois d’enquête.
Les faits se seraient déroulés entre le 15 octobre 2016 et le 6 février 2017. Agression, cambriolage…
À l’extérieur, la situation menaçant de dégénérer, selon les termes du procureur, le parquet a donné le feu vert pour procéder aux interpellations et donner un coup d’arrêt au trafic. Celui-ci porterait sur plusieurs kilos de produits stupéfiants. Et les mouvements d’argent se monteraient à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
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Deux femmes ont été jugées et condamnées, dès vendredi matin, selon la procédure du plaider coupable, tandis que la garde à vue d’une troisième personne avait été levée. Les six autres prévenus ont été présentés au juge, ce vendredi après-midi, en comparution immédiate.
Trois d’entre eux sont poursuivis pour acquisition, transport, détention, offre ou cession, et usage illicite de cannabis. Les trois autres, actuellement détenus au centre pénitentiaire de Longuenesse, sont pouruivis pour complicité, en récidive, ainsi que recel de téléphones portables et de cartes sim. Ils auraient passé les commandes, contacté les fournisseurs, fixé les tarifs, et organisé les remises depuis leur cellule.
Vendredi, les six prévenus ont demandé un délai, pour préparer leur défense. L’affaire a donc été renvoyée à l’audience du 10 mars. Cependant, la présidente du tribunal a ordonné le mandat de dépôt pour quatre d’entre eux, afin de s’assurer de leur représentation le jour J, et a demandé leur transfert dans différents établissements pénitentiaires (Dunkerque, Sequedin, Béthune) pour éviter toute concertation. Les deux derniers ont été placés sous contrôle judiciaire...
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