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vendredi 17 mars 2017

La condamnation de l’ancien directeur du Spip qui tombe mal

A la veille de la visite officielle du ministre de la Justice en Polynésie, la Cour de cassation a publié jeudi la condamnation définitive de l’ancien directeur du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip), toujours en poste à la future prison de Papeari.

Le site de la Cour de cassation a publié jeudi sa décision du 8 mars dernier prononçant la condamnation définitive de l’ancien directeur du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip).


L’ancien directeur du Spip avait été condamné en appel le 5 novembre 2015 à 4 mois de sursis pour « complicité de tentative d’escroquerie » pour avoir fourni une fausse attestation pour couvrir les absences d’un de ses amis, un professeur qui enseignait à Nuutania, et ainsi lui permettre d’encaisser des salaires pour un travail qu’il n’avait pas fourni.

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A.T. risquait alors une radiation, puisque la fonction publique interdit à ses agents d’avoir un casier judiciaire.

Suspendu de ses fonctions pendant toute la durée de l’enquête, le fonctionnaire avait fini par être réintégré provisoirement dans l’administration pénitentiaire en juin 2015 au sein d’un groupe de travail s’occupant de l’organisation de la future prison de Papeari.

Une réintégration dans l’attente d’une décision définitive de la justice.

Or cette décision définitive est tombée jeudi, à la veille d’une visite officielle du Garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas en Polynésie, principalement axée sur les établissements pénitentiaires du fenua. Un bien mauvais timing pour l’administration pénitentiaire.

Radio 1

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