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vendredi 24 mars 2017

Nancy - « Ce sera un carnage au chtar !»

Dès les premières minutes de son procès, ce jeudi, S. J. part en vrille. « Cela fait cinq heures que j’attends dans une cellule qui pue la mort », crache ce détenu nancéien, un blondinet de 21 ans tatoué jusqu’au cou et doté d’une carrure de boxeur.

Il balance ensuite un chapelet d’injures à destination du procureur et du président Caronna. « Arrêtez, vous êtes dans la provoc ! C’est stupide !», tente le président pour désamorcer la violence à fleur de peau du détenu.


Mais rien ne semble pouvoir tarir le flux de paroles agressives du prisonnier. « Mardi, si on ne me laisse pas sortir pour l’accouchement de ma compagne, ce sera un carnage au chtar (la prison en argot de taulard) ! », menace-t-il. Autre morceau de bravoure : « J’ai fait sept ans de box et le premier qui me fait chier, je lui rentre dedans ! »

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Ça, c’est pour justifier son attitude le 19 janvier dernier. Il a bousculé une surveillante qui voulait lui faire baisser le volume de sa musique. Puis il a frappé et mordu un de ses collègues qui arrivait à la rescousse.

« Je suis violent. Je suis comme cela depuis tout petit et jamais je ne changerai ! », revendique le détenu, toujours à cran et surveillé comme le lait sur le feu par quatre agents de la pénitentiaire. Puis il ajoute : « Si vous aviez subi ce que j’ai subi enfant, vous ne me jugeriez pas ».

L’affaire change alors de face. L’avocat de la défense, Me Julien Marguet, explique son client a été violé par son beau-père alors qu’il n’avait que 18 mois. Puis à 5 ans, il a été, de nouveau, victime de sévices sexuels infligés par un éducateur...

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