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samedi 25 mars 2017

Nouveau blocage des Baumettes pour réclamer des effectifs

Plus d'une centaine de surveillants ont bloqué vendredi, pour la deuxième fois en 10 jours, l'entrée de la prison des Baumettes à Marseille pour réclamer des effectifs, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les syndicats (SPS, UFAP, FO et CGT) veulent alerter avant l'ouverture, prochaine, des Baumettes II, un nouveau bâtiment, voisin de la prison historique de Marseille.


Le blocage, débuté à l'aube, n'a été levé que vers 15H30, a précisé à l'AFP Cyril Antolin, secrétaire régional du syndicat SPS.

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Les syndicats locaux ont obtenu l'assurance qu'il seraient reçus, la semaine prochaine, au ministère de la Justice, dont ils attendent des "annonces concrètes", sans quoi ils reprendront leur mouvement, a-t-il ajouté.

"On tient fermement à nos revendications", et notamment l'affectation "de 20 agents supplémentaires" aux Baumettes II, qui comptera 573 places, a expliqué M. Antolin.

Les syndicats exigent également des garanties sur l'attribution de primes pour les surveillants mutés et le report de l'ouverture du nouveau bâtiment tant que "d'énormes dysfonctionnements" n'auront pas été réglés: miradors, ascenseurs ou encore serrures, a-t-il détaillé.

Au matin, environ 200 surveillants étaient rassemblés devant l'établissement selon M. Antolin, quelque 120 selon la police. Quelques palettes ont été enflammées.

Avec 1.608 détenus hommes hébergés pour une capacité de 1.153 et 124 femmes pour 67 places, les Baumettes sont le plus important établissement pénitentiaire de Provence-Alpes-Côte-d'Azur.

En décembre 2012, le contrôleur général des prisons avait critiqué l'état de l'établissement, notamment sa surpopulation et son insalubrité. Ce bâtiment des années 30, qui ne peut être rénové, sera détruit. Sera édifié à sa place un nouvel établissement, les Baumettes III, annoncé pour 2021.

La direction interrégionale des services pénitentiaires, qui n'était pas joignable dans l'immédiat...

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1 commentaire:

  1. Comme souvent, c'est le surveillant qui trinque, mais des planqués préservent leur poste et les syndicats demandent des effectifs ....
    Battez vous pour vous et par pour eux.

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