Les volleyeuses du club de Mulhouse ont participé à un match avec des détenues de la prison de Strasbourg. Un moyen pour ces dernières d’oublier le quotidien le temps d’une rencontre.
C’est un terrain très inhabituel pour les volleyeuses de l’ASPTT Mulhouse en tête de la Ligue A féminine : les joueuses sont venues rencontrer les détenues de la maison d’arrêt de Strasbourg.
Des femmes qui ont pu oublier le temps d’un match les difficultés de la vie carcérale. « On n’est plus une détenue, un numéro, ici et maintenant ce sont des joueuses. Point à la ligne. Il n’y a plus de barrières. C’est l’attrait du sport », explique Christine Loehlé, professeur de sport.
Oublier le quotidien de la vie carcérale
Cette rencontre est une bouffée d’oxygène dans un univers clos où les détenues en viennent à oublier de prendre soin d’elles. « C’est sûr que je vais retrouver le fait d’être une femme quand je vais sortir, parce que là, je me suis un peu oubliée », raconte une détenue.
Le sport comme moyen d’évacuer ses angoisses et d’oublier la vie quotidienne dans 6 mètres carrés… ce jour-là, un petit vent de liberté a soufflé sur la prison alsacienne.
Franceinfo
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