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samedi 15 avril 2017

À Seysses, «une agression qui fait craindre le pire…»

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas à la Maison d'arrêt de Seysses, à moins que l'événement heureux et héroïque que nous relations voici 48 heures dans nos colonnes, ne soit qu'un peu de bleu dans un ciel tout noir…

À Seysses, «une agression qui fait craindre le pire…»

Car ce dont témoigne l'Entente syndicale du Centre pénitentiaire fait froid dans le dos.


À l'unisson, les trois syndicats dénoncent une scène de violence insupportable qui s'est déroulée mercredi après-midi à la maison d'arrêt 2 pour hommes : «Les surveillants ont repéré un yoyo remontant sur une cellule identifiée. Les surveillants des 2e et 3e étages se sont alors rendus à cette cellule pour intercepter le colis. Surpris, deux détenus d'une triplette (Ndlr : chambre à trois détenus) ont été invités à descendre vers les salles de fouilles…

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L'un d'entre eux a tenté de se débarrasser d'un téléphone portable dans un sac de linge… Le surveillant a alors récupéré le colis, quand soudain il s'est fait brusquement tirer en arrière par l'un des deux détenus.

L'autre surveillant a porté secours à son collègue et s'est alors fait ceinturer par le second détenu. L'un d'entre eux a enlevé tongs et chaussettes, ce qui signifie bien des choses, et a bombardé les agents de coups de poing ! C'est un véritable corps à corps qui s'est engagé entre surveillants et détenus !

Alertés par les cris d'alerte, les renforts sont arrivés et sont parvenus à maîtriser les deux agresseurs surexcités qui ont été placés au quartier disciplinaire.»

À l'arrivée, les deux surveillants ont été conduits par un agent du Centre pénitentiaire à la clinique Occitanie de Muret car l'un souffre de contusions aux genoux et poignet, et l'autre a reçu plusieurs coups en pleine tête.

«Personne du médical ou de l'encadrement n'a jugé nécessaire d'appeler les pompiers», regrette l'Entente syndicale.

Nicolas François, du SPS, n'y va pas par quatre chemins : «C'est une agression dont la forme est inédite et fait craindre le pire pour l'avenir.» ...

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