Les téléphones étaient entrés illégalement en prison. Le surveillant et son épouse les avaient récupérés.
Un surveillant de prison et son épouse ont été condamnés respectivement à 1 000 € et 200 € d'amende avec sursis pour avoir recelé trois téléphones portables entrés illégalement en prison et alors qu'ils devaient être détruits.
Au moment des faits, le prévenu est chef de détention, il récupère des téléphones qui ont été projetés dans la nuit et en essaye un.
Liens commerciaux :
"J'ai mis ma puce pour voir ce qu'il y avait dedans et j'ai oublié de le rendre. Je l'ai rapporté le lendemain. Comme ils devaient être détruits, j'en ai apporté un pour ma femme et un autre pour mon fils", confie le prévenu à la barre.
Son épouse, reconnaît les faits : "Nous avons eu tort." Elle et son fils ont gardé les téléphones plusieurs mois avant que le SRPJ ne veuille les récupérer.
Un débat juridique
Au moment des faits, en 2013, il y a eu un débat juridique sur ces téléphones qui n'étaient pas considérés comme volés puisqu'ils n'avaient pas de propriétaires identifiés. "Cela fait quatre ans que je cherche une réponse intelligente à mon geste, je n'en trouve pas. Je l'ai fait parce qu'on m'a dit d'en donner un à une personne de la direction dont le téléphone était cassé", ajoute le prévenu.
Sanctionné par son administration
"C'est désolant, insiste la vice-procureur, Elsa Teurnier. Ce ne sont pas ces prévenus que nous avons l'habitude de voir ici. Mais ils reconnaissent l'impact sur leur vie. Ils ont été sanctionnés par l'administration pénitentiaire. Ils se devaient d'être exemplaire, mais cette affaire révèle une pratique qui semble généralisée dans cette prison. C'est ennuyeux ! Non, Monsieur. On ne se sert pas dans les scellés et cela même si votre directeur a estimé que ces appareils pouvaient être utilisés à des fins professionnelles. Il a, lui aussi, transgressé les règles."
Elle va requérir 4 mois de prison avec sursis pour le surveillant plus l'interdiction d'exercer cette profession et 2 mois avec sursis pour son épouse. Les deux avocats de la défense vont plaider l'ancienneté de l'affaire et le fait qu'il ait été lourdement sanctionné par la pénitentiaire, dégradé et muté. Il travaille, aujourd'hui, dans une autre prison.
Midi Libre
dégradé le gradé, muté pour des faits ... Il a fauté, la réponse plus elle est souple, plus les faits seront reproduits.
RépondreSupprimerLes sanctions ne sont jamais les mêmes, comment y voir une justice égale?
RépondreSupprimer"le fait qu'il ait été lourdement sanctionné par la pénitentiaire, dégradé et muté"
RépondreSupprimerje pouffe , cet officier est actuellement chef de detention dans une centrale du sud ouest .
mais franchement ce qu'il à fait est proprement ridicule ,voir inoffensif pour le contribuable .
j'ai connu un jeune chef d'etablissement qui se fesait livrer une partie du fuel destiné à la prison ,et pour eviter le scandal etendait la mesure à tout les NAS ...
malheuresement pour lui le scandale fut eventé au niveau de la DR , mais le detournement d'argent public de fut jamais eventé judiciairement ....
si je reprend les mot d'une ex-dap " les loups ne se mangent pas entre eux "
A te lire anonyme, voilà le cœur des maux de l'AP. Certains deviennent comme ceux que nous sommes censé surveiller sans être judiciairement condamné.
RépondreSupprimer