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mardi 11 avril 2017

Nancy - Evasion

Suspecté d’avoir grièvement poignardé sa victime en sortie de discothèque à Nancy, l’agresseur a réussi à s’enfuir du véhicule de police qui le conduisait en prison à sa sortie de la cité judiciaire.

Le fugitif s’est échappé du véhicule de police avant que celui-ci n’entre dans l’enceinte du centre pénitentiaire de Nancy.   Photo d’archives Patrice SAUCOURT

Lundi en fin de journée, l’agresseur était toujours dans la nature. « Tous les moyens ont été déployés et son arrestation reste la priorité », assurait Nicolas Jolibois, directeur départemental de la sécurité publique.


Âgé de 22 ans, l’homme peut être considéré comme dangereux si l’on s’en réfère aux faits qui lui sont reprochés.

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Dans la nuit de vendredi à samedi, une bagarre entre deux individus éclate peu avant 5 h, à l’angle de la rue Jeanne-d’Arc/place de la Croix-de-Bourgogne. La tension était montée sur fond de jalousie et d’alcool entre les deux protagonistes qui avaient passé la soirée à la discothèque le « Chat Noir ».

L’agresseur présumé, en situation irrégulière sur le territoire national, dégainait un couteau et poignardait à une quinzaine de reprises sa victime, un homme âgé de 24 ans. Grièvement blessé mais sans que son pronostic vital ne soit engagé, le noctambule était évacué vers les urgences de l’hôpital central.

En possession d’un signalement précis de l’agresseur, la police parvenait à interpeller le suspect. Au terme de sa garde à vue à la Sûreté départementale, l’homme au couteau était présenté, dimanche, au magistrat de permanence du Parquet, en présence de son avocat, Me Marguet.

Le juge des libertés et de la détention (JLD) validait son placement en détention provisoire au centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville.

Avec le renfort de l’hélicoptère des gendarmes

Mis en examen pour tentative de meurtre, l’individu était pris en charge à la cité judiciaire par une escorte composée de deux fonctionnaires de police.

À l’arrivée devant la prison vers 23 h 30, l’un des deux policiers descendait du véhicule pour aller se signaler afin qu’un agent de la pénitentiaire ouvre le sas donnant accès à l’enceinte pénitentiaire. Seul à l’arrière du véhicule, l’agresseur présumé parvenait à ouvrir la portière et à prendre la fuite à pied.

Avec les deux policiers à ses trousses.

Le fugitif s’évaporait en direction des barres d’immeubles du Haut-du-Lièvre. Un important dispositif policier renforcé par des équipes cynophiles et l’hélicoptère des gendarmes de la section aérienne de Metz, quadrillait le secteur urbain ainsi que la forêt environnante durant une partie de la nuit tandis que les miradors balayaient le périmètre avec leurs projecteurs. En vain.

Ce genre d’évasion reste exceptionnelle même s’il y a une dizaine d’années un détenu avait profité de l’arrêt à un feu rouge dans le centre-ville de Nancy, pour fausser compagnie aux gendarmes qui le convoyaient. Il avait été interpellé quelques heures plus tard, du côté du Parc la pépinière. Menottes au poignet...

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6 commentaires:

  1. Bizarre, le SAS véhicule ... il dormait ...

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    1. C'est juste qu'on ne rentre pas en prison comme dans un moulin. Il faut présenter des documents officiels (mandat de dépôt et notice individuelle dans ce cas) signés et tamponnés.

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    2. Anonyme, ce ne sont pas des touristes, mais des représentants des forces de l'ordre qui ont coutumes de venir, d'y aller.
      Le SAS n'est pas le GREFFE.
      Alors que le contrôle s’effectue selon toi à l'extérieur, cela veux dire que nous avons force d'exercer à l’extérieur de la prison ... sans commentaire. le contrôle s’effectue dans le SAS

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    3. Bonjour,

      Je vois que vous ne connaissez pas la M.A. de Fleury... Les documents sont contrôlés à la PEP via le passe-courriers et se.

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    4. Bonjour anonyme, la c'est le CP de Nancy. Est je crois que l'on contrôle les documents dans le sas

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    5. Bonjour,
      Un petit rappel: le motif d'écrou se vérifie par l'agent en poste à la porte d'entrée. Une fois ce document vérifié, le véhicule rentre dans le SAS pour y être contrôlé.
      Or, à 23H30 je doute fort qu'il y ait un agent en poste à cet endroit. Comme dans la plupart des prison, c'est un agent de piquet de nuit qui vient contrôler le véhicule. Alors forcement il y a un temps d'attente devant les portes...

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