Les travaux du centre de semi-liberté avancent dans le quartier du Chemin de l’île. A la fin de l’année prochaine, ce bâtiment en construction boulevard du Général-Leclerc, à l’angle avec la rue des Acacias, sera en mesure d’accueillir 92 détenus bénéficiant d’un aménagement de peine.
Le principe est de leur permettre de travailler ou de suivre une formation avant la fin de leur peine pour favoriser la réinsertion. Ainsi, chaque soir, après le travail, ils doivent rentrer dormir au centre de semi-liberté. Celui de Nanterre est construit , dans le quartier du Chemin de l’île.
«C’est une bonne nouvelle, s’enchante Ivan Gombert, directeur adjoint de la maison d’arrêt de Nanterre. Les délais d'attente sont actuellement de trois mois pour obtenir une place dans un quartier de semi-liberté de la région parisienne. Il n’y a jamais eu autant de semi-libres en Ile-de-France, soit 604 personnes. »
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Il y a sept ans, le projet d’un centre de semi-liberté à Nanterre, qui paraissait indispensable notamment pour désengorger la maison d’arrêt déjà surpeuplée, était un serpent de mer.
C’est le même terrain qu’aujourd’hui, sur lequel était érigé un bâtiment désaffecté de la Direction départementale de l’équipement, qui avait déjà été retenu en 2010, lorsque le procureur de l’époque, Philippe Courroye, avait sollicité l’Epadesa pour trouver une emprise disponible. Mais les réticences, notamment de la ville, à voir construire un tel établissement, n’avaient pas accéléré le processus...
L’agence pour l’immobilier de la justice avait toutefois déposé un permis de construire dès 2012 pour l’édification d’un bâtiment de près de 4000 m2 comportant à la fois les 92 places de semi-liberté et les locaux du service pénitentiaire d’insertion et de probation.
Puis, le dossier n’avait pas avancé. Jusqu’à la nomination du nouveau Garde des sceaux, Jean-Jacques Urvoas, succédant à Christiane Taubira...
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