Deux frères, l’un en détention dans le cadre d’une instruction criminelle, l’autre en liberté après 4 séjours en prison.
Tous deux ont en commun un casier judiciaire chargé lié à des vols, à des stupéfiants. Tous deux se sont retrouvés devant le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc pour un parachutage dans l’enceinte de la maison d’arrêt de Bar-le-Duc, en plein jour le 23 juillet 2016.
Une voiture blanche avec deux occupants est repérée par un agent pénitentiaire. « J’étais seul à bord, les surveillants disent ce qu’ils veulent ! », corrige l’aîné, libre, 32 ans.
Il lui est reproché d’avoir lancé à son frère un petit paquet contenant du tabac et 3 morceaux de résine de cannabis. « J’ai reçu un appel le vendredi soir, je ne sais pas qui c’était, il n’était pas français au son de sa voix ».
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De l’autre côté du mur, le colis retombe à proximité du détenu, 29 ans, en train de jouer au foot. « Le hasard fait bien les choses, non ? », interroge, goguenard, le président Bertrand Buzon. « C’était pour quelqu’un à qui je devais de l’argent », répond l’intéressé, refusant de donner le nom du commanditaire.
La « mise en œuvre de cette solidarité fraternelle, une habitude solidement ancrée », le procureur Olivier Glady la condamne à hauteur de 6 mois ferme à l’encontre deux frères.
Des réquisitions jugées sévères par Me Carine Bourel, avocate de l’aîné...
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