Mouvement de grogne et «coup de semonce» des syndicats FO, UFAP et CGT hier vers 7 heures devant la maison d'arrêt d'Agen.
Les syndicats de surveillants voulaient au travers de ce rassemblement lancer un message à destination de la direction.
«On déshabille Pierre pour habiller Paul. Une fois de plus, vous allez dégarnir la détention en plaçant un personnel de surveillance dans un service administratif», stigmatisent les syndicats dans un tract distribué au personnel. Il est encore question des effectifs, la plaie de l'administration pénitentiaire.
«Pas possible»
Liens commerciaux :
Les responsables de l'établissement sont visés par des critiques portant sur la réorganisation des services internes à la prison. ««Nous sommes? déjà en sous-effectifs», protestent les représentants du personnel, «et aujourd'hui,on veut basculer des postes sur l'administratif. Ce n'est tout simplement pas possible!»
Les organisations syndicales affirment «avoir pourtant alerté, en dénonçant l'épuisement et le ras-le-bol du personnel, mais nous avons eu affaire à un chef d'établissement préférant appliquer la politique de l'autruche.» Les mots sont durs, et pesés. Plannings incohérents, «nuits à trois agents», surcharge de travail «pour le greffe et la comptabilité.» La liste des griefs contenus dans le tract est exhaustive.
«Pas question»
FO, UFAP et CGT attendent donc que ce dispositif soit revu. Les relations avec la direction ne sont par ailleurs pas idylliques. «On a tendu le tract au directeur, il a refusé d'en prendre connaissance. Il n'est pas question qu'on le rencontre dans son bureau comme il le souhaite.» Le rassemblement s'est dissous vers 9 heures...
Lire la suite sur La Dépêche
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire