Retrouvé après trois mois de cavale, un détenu dit s’être évadé pour fuir la vindicte de prisonniers.
Nomade originaire de Soissons, Florian Richard, 25 ans, résidait cet hiver à la maison d’arrêt de Reims, où il purgeait quelques-unes de ses 23 condamnations. Début janvier, il bénéficie d’une permission de sortir pour trouver un travail.
Il rentre le soir, comme prévu. Le 6 février, nouvelle permission d’une journée afin de se rendre à un entretien d’embauche. Les surveillants attendent toujours son retour…
«C’est un enfer. Je ne peux plus sortir de cellule, j’évite d’aller aux douches. Tout le monde veut me sauter dessus»
Un évadé de la maison d’arrêt de Reims
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La cavale de Florian Richard n’a pris fin que mercredi, à Soissons. Vers 15 heures, un gendarme en civil le reconnaît au volant d’une Peugeot 307. Il le suit et le voit rejoindre un camp de nomades. Un dispositif est mis en place. Peu de temps après, l’évadé ressort du campement, passager d’une voiture bloquée par deux patrouilles. Il n’oppose aucune résistance.
Transféré à Reims, Florian Richard est jugé en comparution immédiate. Malgré son lourd casier qui ne fait pas de lui un bleu dans le milieu carcéral, il explique avoir pris la clef des champs par peur de ses codétenus. « Je ne suis pas rentré car là-bas, c’est devenu invivable. On dit que j’ai raconté des choses sur le dos des gens alors que c’est pas vrai. Tout le monde veut me sauter dessus.
Le 24 décembre, je suis descendu à la promenade. Je suis remonté avec le nez et la bouche en sang...
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