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vendredi 23 février 2018

Radicalisation islamiste : un nouveau plan de lutte annoncé ce vendredi

Le Premier ministre Édouard Philippe s’exprimera en fin de matinée depuis Lille (Nord).

Radicalisation islamiste : un nouveau plan de lutte annoncé ce vendredi

Contre la radicalisation, François Hollande et Manuel Valls avaient déjà cherché à agir, dans la foulée des attentats de janvier 2015, et en 2016. Édouard Philippe présente ce vendredi à Lille un nouveau plan contre la radicalisation djihadiste, avec un « volet prisons » qui avait été survolé jusque-là.



Au terme d’un comité interministériel rassemblant dans la matinée une dizaine de membres du gouvernement, dont Nicole Belloubet (Justice), Gérard Collomb (Intérieur), Jean-Michel Blanquer (Education) et Laura Flessel (Jeunesse), le Premier ministre, en déplacement dans le Nord depuis jeudi, doit dévoiler à la mi-journée un « plan national de prévention de la radicalisation », promis en octobre par Emmanuel Macron qui comportera une soixantaine de mesures, selon Matignon.

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Le volet le plus attendu concerne les prisons. La violente agression de surveillants par un détenu radicalisé à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), centre pénitentiaire parmi les plus sécurisés de France, avait déclenché un mouvement de protestation sans précédent parmi les gardiens en janvier. Sur près de 70 000 détenus en France, 512 personnes sont actuellement incarcérées pour des faits de terrorisme. Par ailleurs, 1 139 prisonniers de droit commun ont été identifiés comme « radicalisés ». En janvier 2015, Manuel Valls avait annoncé le recrutement de 60 aumôniers musulmans, s’ajoutant aux 182 existants alors, pour éviter que des détenus prosélytes ne s’improvisent prédicateurs et ne gagnent en influence. Voire ne projettent un attentat, comme en octobre depuis des cellules de Fresnes (Val-de-Marne).

Le gouvernement d’Édouard Philippe, lui, veut renforcer l’étanchéité entre les détenus radicalisés et les autres. Les détenus poursuivis pour des actes de terrorisme pourraient être répartis sur le territoire. Actuellement, 60 % d’entre eux sont détenus en Ile-de-France.

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