Nicole Belloubet a précisé, vendredi 23 mars, les contours d'une décision controversée qu'elle assume pleinement.
La mini-révolution avait déjà été annoncée au début de l'année 2018, quand le ministère de la Justice lançait un appel d'offres pour équiper chaque cellule de France d'un téléphone.
Hier, en visite au centre pénitentiaire des femmes de Rennes (Ille-et-Vilaine), la ministre de la Justice Nicole Belloubet a confirmé que les détenus français pourront passer des coups de fil depuis leur cellule, d'ici trente mois. Seuls ceux enfermés dans les quartiers disciplinaires ne profiteront pas de la mesure.
« Une mesure qui fait hurler »
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« Un marché a été passé avec une société, pour que dans le délai de trente mois, il y ait un téléphone dans chaque cellule, dans les prisons », a réaffirmé Nicole Belloubet, rapporte Ouest-France. « C’est une mesure qui a fait hurler, parfois, mais je le répète : je suis favorable à cette installation », a-t-elle poursuivi.
La Garde des Sceaux a toutefois précisé qu'il s'agira de téléphones bridés, «permettant d’appeler les familles aux heures où elles sont joignables ». Un des objectifs du gouvernement serait de limiter la prolifération des téléphones portables dans les prisons françaises. Selon Nicole Belloubet, l’installation n'aura pas de coût supplémentaire pour le contribuable : « Puisqu’il s’agit d’une délégation de service public. L'opérateur sera rémunéré par les communications téléphoniques », a-t-elle assuré.
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