Le 22 février, Céline, 33 ans, surveillante à la prison de Longuenesse avait entamé une grève de la faim pour protester contre une procédure disciplinaire suite à un arrêt maladie.
Parce qu’elle mettait sa vie en danger, parce que mère de famille, elle a décidé de stopper sa grève de la faim.
Céline n’a pas pu continuer sa grève de la faim qu’elle avait entamée le 22 février. « J’ai arrêté parce que je ne tenais plus debout. J’ai une petite fille, je dois m’occuper d’elle ».
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La jeune femme avait cessé de s’alimenter pour dénoncer des menaces de sanctions de la direction interrégionale suite à un arrêt maladie intervenu au lendemain du mouvement de blocage de la prison.
Pour Céline, la fatigue aidant, c’en était trop. Sans compter que « le coup de grâce » est venu avec le coup de fil d’un syndicaliste : « Il s’était rendu à la direction interrégionale. Quand il leur a parlé de ma grève de la faim, ils ont feint ne pas être au courant. À partir de là, j’ai compris qu’il n’y aurait aucune réaction. Je me suis dit que je n’allais pas me laisser mourir. »
La surveillante de prison envisage de mener son combat par une autre voie. Encore « très en colère », elle ne croit pas à un simple avertissement : « Les sanctions vont tomber, c’est déjà le cas dans d’autres prisons. »
Un surveillant maubeugeois avait également fait une grève de la faim en février.
Contactée, la direction interrégionale des services pénitentiaires n’a pas fait suite.
La VDN
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