Ce vendredi 9 mars, Nicole Belloubet, la ministre de la Justice a annoncé l'abandon des partenariats public-privé pour les futurs constructions de prisons et tribunaux.
En cause, un projet trop onéreux.
Trop coûteux. La ministre de la Justice Nicole Belloubet a annoncé ce vendredi 9 mars, « l'abandon » des partenariats public-privé (PPP) pour les futures constructions de prisons et tribunaux. « Nous avons abandonné ce système. C'est une décision politique car nous considérons que le coût in fine était trop onéreux », a déclaré la ministre sur Franceinfo. 7.000 nouvelles places de prison ont été promises par Emmanuel Macron d'ici la fin du quinquennat, au lieu des 15.000 initialement prévues.
Le Palais de justice de Paris épinglé
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En décembre, la Cour des comptes avait appelé, dans son rapport annuel, à « renoncer à l'avenir » à ce dispositif qui été choisi pour la construction de 14 des 187 établissements prisons de France. Ainsi que du nouveau Palais de justice de Paris, qui doit accueillir ses premières audiences en avril.
Dans son rapport, elle avait particulièrement épinglé le chantier du palais de justice de Paris, né d'un partenariat avec le groupe privé de BTP Bouygues pour un coût global de plus de 2,3 milliards d'euros. Le recours à ce PPP, « guidé par des considérations budgétaires de court terme, implique des loyers annuels d'un montant moyen de 86 millions d'euros (jusqu'en 2044) qui pèseront fortement sur le budget du ministère de la Justice », selon les magistrats de la rue Cambon.
Mode de financement inconnu
En réponse, la garde des Sceaux Nicole Belloubet s'était alors déjà dite « très réservée » quant aux PPP, affirmant qu'aucun nouveau partenariat public-privé n'était prévu « dans les prochaines années ».
Ce vendredi, elle s'est refusée à donner des précisions sur le mode de financement des nouvelles places de prison...
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