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samedi 17 mars 2018

Seine-et-Marne : ils inventent des détenus pour arnaquer Pôle emploi

La police judiciaire de Meaux a interpellé quatre hommes poursuivis pour escroquerie en bande organisée. En cinq ans, ils ont détourné 450 000 € avec des dossiers de faux chômeurs.

Seine-et-Marne : ils inventent des détenus pour arnaquer Pôle emploi

C’est une affaire d’escroquerie en bande organisée originale que vient de résoudre la police judiciaire de Meaux.



Les enquêteurs de la section économique et financière ont placé en garde à vue, en début de semaine, quatre hommes qui ont inventé des identités de détenus en réinsertion et monté une fraude aux contrats aidés.

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Ces contrats de travail, qui permettent aux employeurs de recevoir une aide financière, visent à favoriser l’insertion professionnelle de personnes éprouvant des difficultés à être embauchées. Et, entre autres, de sortants de prison.

22 fausses associations avec des projets et des bénéficaires qui n’existaient pas

Les escrocs présumés avaient créé pas moins de 22 fausses associations, qui présentaient de faux projets de réinsertion professionnelle pour des détenus… qui n’existaient pas. Pour ce faire, ils disposaient de faux jugements, émanant de tribunaux ou de juges d’application des peines, et aussi de faux documents de l’administration pénitentiaire et de fausses déclarations préalables à l’embauche. Le montant de la fraude aux contrats aidés s’élève à 135 000 €, correspondant à 21 détenus fictifs !

L’escroquerie ne se limitait pas aux faux détenus. A l’origine de l’enquête d’ailleurs, une plainte de Pôle emploi, remontant à quelques mois. L’organisme, chargé du suivi des demandeurs d’emploi et du versement de leurs allocations, avait payé 315 000 € à 45 chômeurs fictifs dans le secteur de Marne-la-Vallée. Au total, l’arnaque atteint 450 000 €.

La fraude a duré cinq ans

Les quatre escrocs présumés, âgés de 26 à 33 ans, ont été interpellés lundi matin à leurs domiciles de Torcy, Serris et Courbevoie (Hauts-de-Seine), avant d’être placés en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire, à Meaux. Lors des différentes perquisitions, les policiers ont découvert 3 000 € (...)

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