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lundi 16 avril 2018

A Toulouse, le contrôle par la police d'une femme portant un niqab dégénère

Dimanche après-midi, des policiers qui avaient entrepris de contrôler une femme portant un voile intégral ont été pris pour cible par une trentaine de personnes et ont dû faire usage de leurs armes pour se dégager. 

A Toulouse, le contrôle par la police d'une femme portant un niqab dégénère

Quelques heures avant des violences urbaines qui ont émaillé la soirée au Mirail.



Un équipage de police du commissariat du Mirail a été pris à partie dimanche, allée André Maurois, dans le quartier de Bellefontaine, après avoir contrôlé l'identité d'une femme en niqab, a-t-on appris de plusieurs sources policières.

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Un peu après 17 heures, les policiers ont vu une femme en voile intégral qui utilisait des équipement sportifs sur place. Ils ont procédé à son contrôle d'identité : mais la personne concernée n'a présenté qu'une photocopie de mauvaise qualité de sa carte nationale d'identité et a refusé de retirer son voile pour montrer son visage aux policiers qui la contrôlaient.

Devant l'insistance des policiers, la femme se serait mise à crier. Elle a alors été interpellée et placée dans la véhicule de police. C'est à ce moment qu'une trentaine de personnes s'en sont prises aux policiers, notamment en leur jetant des projectiles. Un policier a d'ailleurs étaient légèrement blessé à la jambe.

Pour se dégager, les policiers ont été contraints de faire usage de leurs armes à 18 reprises selon nos informations, notamment de Flashball et de lance-grenades lacrymogènes.

Pour rappel, le port du niqab (voile intégral) et de la Burqa sont interdits dans l'espace public en France, la loi prévoyant que tout individu doit avoir le visage dégagé.

Selon plusieurs sources policières, il pourrait y avoir un lien entre ces événements et les violences urbaines qui ont eu lieu quelques heures plus tard dans les quartiers de la Reynerie et de Bellefontaine au cours desquels 11 véhicules ont été incendiés et qui ont opposé une centaine de personnes aux policiers et gendarmes pendant plusieurs heures.

Des sources faisaient aussi, lundi matin, un lien entre le décès d'un détenu à la prison de Seysses près de Toulouse et ces événements. Mais l'administration pénitentiaire n'avait toujours pas communiqué à ce sujet lundi en fin de matinée.

franceinfo


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