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mardi 24 avril 2018

Hauts-de-Seine : ivre, il escalade le grillage de la prison de Nanterre

Fortement alcoolisé, un SDF a franchi des fils barbelés pour se retrouver du pied du mur d’enceinte de la maison d’arrêt.

Hauts-de-Seine : ivre, il escalade le grillage de la prison de Nanterre

Éméché, l’esprit embrumé, un homme a néanmoins pu escalader le grillage bordant le mur d’enceinte de la maison d’arrêt de Nanterre (Hauts-de-Seine), le long du stade des Bords-de-Seine. Ce sans domicile fixe, qui aurait plutôt ses habitudes à Clichy, a réalisé cette étonnante prouesse dans la nuit de lundi à mardi.



Il était environ 3 heures du matin lorsqu’un surveillant posté dans le mirador donnant sur le parc des Bords-de-Seine et son stade a remarqué la silhouette au pied du grillage. Il a aussitôt donné l’alerte et une trentaine de policiers ont foncé sur place. A ce stade, personne ne pouvait présumer de la dangerosité, ou pas, de l’intrus, qui a pris un risque énorme en franchissant le grillage.

«Il faut quand même oser…»

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Il a également fallu faire intervenir les sapeurs-pompiers pour extirper ce cascadeur du no man’s land où il a atterri, entre le grillage et le mur d’enceinte de l’établissement pénitentiaire. La clôture a dû être en partie découpée. En effet, les pompiers n’ont pas emprunté le même chemin que l’intrus, qui a tout de même escaladé plusieurs mètres de ce grillage surmonté de fils barbelés… qui ne l’ont pas épargné.

Mais visiblement, l’alcool qu’avait ingurgité cet homme de 60 ans l’a rendu moins sensible à la douleur. Le sexagénaire est apparu par ailleurs «désorienté ». Vêtu d’une tenue d’hôpital, le sans-abri se serait échappé de l’établissement dans lequel il séjournait juste avant sa virée nocturne.

L’acrobate a été reconduit à l’hôpital où ses blessures ont été soignées. Puis il a été interrogé, ce mardi matin, en audition libre. Le sans-abri n’ayant pas escaladé le mur de la prison, l’affaire est d’ores et déjà classée sans suite. «Ce genre d’incident est exceptionnel mais gravissime, relève un surveillant. Il faut quand même oser… »

Le Parisien




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