Du haut de ses 1m86, l’homme est une baraque. Le 28 mars, il lui a suffi d’un coup d’épaule pour balayer les deux policiers qui gardaient sa chambre au CHR.
Il a aussi explosé la double porte vitrée qui ferme l’accès du service des soins intensifs. Son évasion n’aura duré que trois heures, le quadragénaire était jugé ce vendredi en comparution immédiate.
Dans le box des prévenus, Parfait Macosso est imposant. Il y a sa haute stature mais aussi un casier judiciaire particulièrement fourni le long duquel s’alignent vols, escroqueries et… déjà trois évasions.
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Rassembler ses condamnations a relevé du jeu de piste, l’homme né au Congo à Brazzaville ayant été condamné sous plusieurs identités, dans toute la France.
« Mais ça, c’était avant, je donnais les identités de mes amis ». Le président Jean-Michel Faure ne peut s’empêcher d’ironiser : « Ils sont toujours vos amis ?...
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