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mardi 17 avril 2018

Moselle - Ben, où est passé l’accusé ?

Le procès de Houssin Soumare s’est ouvert avec un peu de retard, hier matin, devant les assises de la Moselle. 

Moselle - Ben, où est passé l’accusé ?

Jugé pour trois viols commis en 2014 et 2015 à Metz, l’accusé manquait dans le box avant l’ouverture de l’audience qu’il ne pouvait évidemment pas éviter.



Il était prêt depuis le matin 6h et attendait que sa cellule s’ouvre au centre pénitentiaire de Queuleu pour être conduit avant 9h devant la juridiction.

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Problème, son dossier était bien arrivé, mais un nœud dans les tuyaux de la communication entre l’établissement et le service d’extraction judiciaire l’a empêché d’apparaître au planning de la journée. Un coup de fil de l’organisation régionale des extractions arrive de Strasbourg pour tout recaler et transporter Houssin Soumare, mais avec une bonne heure de retard sur l’horaire prévu.

Un témoin très chaud

Ce n’était que la première péripétie de la matinée des cinq jours du procès.

Une fois les jurés désignés, vient le temps d’appeler les témoins et de les faire sortir de la salle jusqu’au moment d’être entendus. L’un d’eux, amis de l’une des trois victimes, passe devant l’accusé avec un regard des plus noirs avant de lâcher un discret « fils de pute ».

Réaction immédiate de Me  Arnaud Blanc. Le témoin est rattrapé et amené devant la présidente Cazals où il fait mine de n’avoir rien prononcé de fâcheux. Pas de bol, l’avocat général Brigitte Harmand-Colette a l’oreille fine et confirme les paroles. Dans les grandes lignes, Anne Cazals lui fait comprendre que la cour n’est pas le Far West ni un plateau de téléréalité.

Il est averti et reviendra participer quand ce sera son tour d’alimenter les débats, menés intégralement à huis clos.

Républicain Lorrain


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