Connu pour des infractions sexuelles, un prévenu au Havre prétend ne pas être en prison. Il dit être toujours en activité.
À son entrée dans le box, le prévenu tourne sur lui-même. Comme désorienté. « Pourquoi êtes-vous en détention ? », demande la présidente de la correctionnelle havraise. Michel, 80 ans, ne semble pas comprendre.
« Vous faites quoi de vos journées ? » interroge la juge.
Michel soutient être quotidiennement à son magasin de photographie, au Havre. « Vous n’y êtes pas aujourd’hui », lui fait remarquer la présidente. « Non, c’est le jour hebdomadaire de fermeture », ne sourcille pas le commerçant. « Vous êtes sûr de ne pas être incarcéré depuis février ? » insiste la magistrate.
Il y a quelques années, il a été condamné pour une infraction à caractère sexuel. Cela lui a valu une inscription au fichier des délinquants sexuels avec une obligation de déclarer annuellement son adresse. Au début, il s’y astreint.
Seulement en 2015, il est condamné à deux mois de prison ferme pour un manquement à cet impératif ; puis à quatre mois ferme en 2016 pour une nouvelle négligence à ses obligations. En décembre 2017, mois de l’anniversaire du prévenu, il récidive.
Un mois plus tôt, il a également été reconnu coupable d’une « agression sexuelle » sur un homme, habitant de l’immeuble où se trouve son commerce. Depuis février, deux peines ont été mises à exécution par le parquet. Là encore, Michel dit « ne pas s’en souvenir ».
Seulement en 2015, il est condamné à deux mois de prison ferme pour un manquement à cet impératif ; puis à quatre mois ferme en 2016 pour une nouvelle négligence à ses obligations. En décembre 2017, mois de l’anniversaire du prévenu, il récidive.
Un mois plus tôt, il a également été reconnu coupable d’une « agression sexuelle » sur un homme, habitant de l’immeuble où se trouve son commerce. Depuis février, deux peines ont été mises à exécution par le parquet. Là encore, Michel dit « ne pas s’en souvenir ».
Examiné par un expert psychiatre
Divorcé et père de deux grands enfants, il indique avoir la tête qui fonctionne plus ou moins bien. « Ça dépend des jours », glisse-t-il.
Le tribunal ne se satisfait pas de cette analyse. Il estime plus prudent de renvoyer le dossier de non-justification d’adresse au 11 juin.
D’ici là, le prévenu rencontrera un expert-psychiatre...
Lire la suite sur Paris-Normandie
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