Des surveillants du centre pénitentiaire de Villenauxe-la-Grande (Aube) ont refusé vendredi de prendre leur service, en réaction à la prise en otage d'une de leurs collègues par un détenu.
Une prise d'otages survenue jeudi a déclenché un mouvement de contestation au centre pénitentiaire de Villenauxe-la-Grande (Aube).
"Il y a des personnels qui sont rentrés, d'autres qui ont refusé de prendre leur service, une quarantaine ce matin, dont certains qui sont encore dehors" a expliqué à l'AFP Jean-François Forget, secrétaire général Ufap-Unsa.
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"Il y a un mouvement social depuis ce matin, assez logique par rapport à ce qui s'est passé hier. Ils protestent contre le manque de moyens, le manque de considération, ils en ont un peu ras-le-bol" a-t-il poursuivi. Environ 400 personnes sont détenues dans ce centre pénitentiaire.
Service minimum
Selon la direction interrégionale des services pénitentiaires, une sorte de service minimum est assuré, composé des membres de l'encadrement, de personnel stagiaire et des équipes régionales d'intervention et de sécurité (Eris) restées sur place.
"Nous faisons notre possible pour trouver des agents pour combler des vacances de postes. L'administration centrale cherche également des solutions avec nous", a affirmé à l'AFP Stéphane Gély, directeur adjoint de l'administration interrégionale basée à Strasbourg.
Ce mouvement fait suite à la prise en otage, pendant quelques heures, d'une surveillante jeudi matin par un détenu de droit commun qui réclamait son transfert dans un autre établissement à la suite d'une nouvelle condamnation. Il a été placé en garde à vue.
L'Express
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