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samedi 9 juin 2018

Des équipes d'intervention spécialisées à la maison d'arrêt d'Aurillac pour deux détenus barricadés

Un détenu de la maison d'arrêt d'Aurillac, âgé de 25 ans a été transféré, vers 14 h 20, vers un autre établissement pénitentiaire. 

Des équipes d'intervention spécialisées à la maison d'arrêt d'Aurillac pour deux détenus barricadés

Avec son codétenu, il s'est barricadé dans sa cellule, ce vendredi 8 juin au matin. Les Eris (équipe régionale d'intervention et de sécurité) se sont rendus sur place.



Ce vendredi 8 juin vers 14 h 20, un détenu âgé de 25 ans a été extrait de la maison d'arrêt d'Aurillac et transféré vers un autre centre pénitentiaire, « par mesure d'ordre et de sécurité ».

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Dans la matinée, cet homme, condamné dans le cadre d'une affaire de stupéfiants, s'est barricadé dans sa cellule, notamment en faisant tomber le mobilier. Il aurait également tenté d'y mettre le feu, ce qui a justifié, en milieu de matinée, le déploiement d'un important dispositif de pompier. Celui-ci a finalement été levé vers 12 h 30. Le temps de l'intervention, la circulation a été bouclée, devant le palais de justice.

Les Eris (équipe régionale d'intervention et de sécurité) sont ensuite intervenus, vers 13 h 30. Cette équipe, spécialisée dans les interventions en milieu carcéral, est finalement ressortie avec le détenu concerné vers 14 h 20.

Le détenu avait fait une demande de sortie

Le détenu concerné est sorti de sa cellule « dans le calme » a indiqué dans la foulée le procureur de la République, Olivier Clémençon. Personne n'a été blessé. D'après Charbel Aboud, secrétaire général de la préfecture du Cantal, le détenu transféré a « mené l'opération et pris l'initiative ».

Selon les premiers éléments fournis par la préfecture, il avait demandé à pouvoir se rendre à la levée de corps de son frère, décédé récemment, à Toulouse, et attendait encore la réponse à cette demande. Il purgeait à Aurillac une peine de trois ans de prison ferme.

L'ordre a été rétabli dans la maison d'arrêt d'Aurillac. Les activités devraient reprendre dans l'après-midi. Une enquête judiciaire devrait être ouverte, ainsi qu'une procédure disciplinaire.

La Montagne


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