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mardi 12 juin 2018

Pénitencier de l’île de Ré : œufs, farine et algues en guise de protestation

Des surveillants de la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré ont réservé un traitement spécial au véhicule de Jean-François Forget, secrétaire général de l’Ufap.

Pénitencier de l’île de Ré : œufs, farine et algues en guise de protestation

Jean-François Forget, secrétaire général de l’Ufap (Union fédérale autonome pénitentiaire), s’est rendu à la prison de Saint Martin-de-Ré (Charente-Maritime) le 6 juin pour aller à la rencontre des surveillants. Il était accompagné par trois autres membres du syndicat, dont David Besson, secrétaire général adjoint.



Alors qu’ils se trouvaient à l’intérieur des murs, quelques gardiens ont réservé un traitement spécial à son véhicule. "Que du bio", ont-ils déclaré.

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À savoir : œufs, farine et algues ainsi qu’une paire de chaussures, entre autres en signe de protestation. Un geste d’humeur des surveillants pour signifier leur mécontentement à la suite de la signature du protocole d’accord par l’Ufap en janvier qui avait mis un terme au mouvement de grève des surveillants pénitentiaires.

Accueil tendu voire hostile

D’après nos informations, le secrétaire général réclamerait des sanctions, voire des révocations.

Il aurait voulu porter plainte à la gendarmerie de Saint-Martin-de-Ré mais, après le lavage demandé par les gendarmes pour constatation, il s’est avéré que la voiture n’avait subi aucun dommage. Un premier surveillant a été convoqué par la direction pour sanctions. D’autres devraient suivre, les caméras de surveillance ont parlé.

Jean-François Forget est en pleine tournée des établissements pénitentiaires, en vue, sans doute, des élections syndicales de fin d’année.

L’accueil qui lui est réservé est plutôt tendu voire hostile.

À Borgo, en Corse, il n’a pas pu entrer dans l’établissement, l’accès lui ayant été refusé.

Et, ce lundi, c’est à Oermingen que le premier secrétaire a dû se heurter à une vingtaine de surveillants en colère qui l’interpellaient notamment sur le fait de ne pas avoir négocié la levée des sanctions avant la signature du protocole d’accord.

Sud Ouest




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