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mardi 17 juillet 2018

15 jours de prison pour les Pussy Riot après leur intrusion à la finale du Mondial

Les membres du groupe contestataire féministe qui se sont immiscés sur la pelouse lors du match France-Croatie ont revendiqué des motifs politiques.

15 jours de prison pour les Pussy Riot après leur intrusion à la finale du Mondial

Après s'être introduits sur le terrain lors de la finale de la Coupe du monde de football, les quatre membres du groupe féministe contestataire Pussy Riot ont été condamnés à quinze jours de prison, lundi 16 juillet.



Veronika Nikoulchina, Olga Pakhtoussova, Piotr Verzilov et Olga Kouratcheva ont également été interdits d'événements sportifs pour trois ans, a tranché un tribunal moscovite, selon le site MediaZona. Ils ont été reconnus coupables d'avoir « gravement enfreint les règles du comportement des spectateurs » et se sont vu infliger la peine maximale.

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Les quatre personnes étaient entrées un court instant sur la pelouse dimanche à Moscou, avant d'être interceptées par les stadiers, à la 53e minute de la finale France-Croatie du Mondial 2018. Quelques minutes après, le groupe russe Pussy Riot avait affirmé, sur ses pages Twitter et Facebook, que ses membres étaient à l'origine de l'intrusion, diffusant également une liste de six requêtes. « Libérez tous les prisonniers politiques » était leur première demande. Les autres évoquaient la fin des arrestations lors des manifestations pacifiques et « l'autorisation de la concurrence politique dans le pays ».

Prière punk

L'action la plus connue des Pussy Riot remonte à février 2012, lorsque plusieurs membres avaient chanté une prière punk contre Vladimir Poutine dans la cathédrale de Moscou. Trois des cinq membres du groupe avaient été condamnés en août 2012 à deux ans de camp notamment pour « hooliganisme motivé par la haine religieuse ». Ekaterina Samoutsevitch avait finalement été libérée en octobre 2012, tandis que Nadejda Tolokonnikova et Maria Alekhina avaient purgé vingt-deux mois de leur peine.

Le Point




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