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jeudi 5 juillet 2018

5 ans de prison confirmés en appel pour Jacques Mariani, figure du banditisme corse

Jacques Mariani avait été condamné en janvier à 5 ans de prison pour subornation de témoin. La peine de cette figure du banditisme corse a été confirmée en appel ce mercredi.

5 ans de prison confirmés en appel pour Jacques Mariani, figure du banditisme corse

La cour d’appel d’Aix-en-Provence a condamné, ce mercredi, Jacques Mariani, une figure du banditisme corse, à cinq ans de prison pour subornation de témoin, confirmant ainsi la peine prononcée en janvier par le tribunal correctionnel de Marseille.



Un versement de 130 000 euros

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Héritier présumé de la bande criminelle La brise de mer, il a été reconnu coupable d’avoir téléguidé un témoignage lors du procès en appel d’Ange-Toussaint Federici, rejugé pour un triple assassinat commis à Marseille en 2006 sur fond d’une guerre entre clans rivaux.

Des écoutes établissent son entremise dans le versement d’une somme de 130 000,00 € aux proches d’un de ses codétenus, Karim Boughanemi. 70 000 € avaient été saisis en flagrant délit par les enquêteurs lors d’une rencontre entre les proches de M. Boughanemi et des émissaires corses avec lesquels Jacques Mariani était en contact.

Cette remise d’argent intervenait au lendemain de la déposition de Karim Boughanemi devant la cour d’assises d’appel du Var. Un premier versement de 60 000 € n’a jamais été retrouvé.

Placé en liberté conditionnelle à La Baule avant d’y être interpellé

Karim Boughanemi, initialement poursuivi pour faux témoignage avait bénéficié d’un non-lieu, ce dont Jacques Mariani avait fait argument devant la cour d’appel. Il a assuré ne lui avoir conseillé que de dire la vérité. « Une subornation, c’est bien dire à quelqu’un de dire quelque chose de mensonger ? Boughanemi n’a rien dit de mensonger, alors qu’est-ce que je fais ici ? », avait-il apostrophé la cour.

Jacques Mariani avait évoqué son long parcours carcéral, ayant purgé plus d’une trentaine d’années de prison dont sept passés à l’isolement. « Le silence des murs, je l’ai apprivoisé », avait-il déclaré.

Il avait été placé sous surveillance électronique en février 2017, astreint à un travail à La Baule dans la perspective d’une libération conditionnelle. Le 22 décembre de cette même année, il avait été mis en examen et écroué pour extorsion.

Ouest-france




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