Le jeune homme âgé de 21 ans se serait suicidé en se pendant avec un drap. Une version qui ne convainc pas les proches qui ont voulu faire entendre leur colère ce mardi matin.
Ils sont arrivés par petits groupes calmes tout au long de la matinée. Au total, une petite centaine de personnes a manifesté ce mardi matin devant les portes de la Maison d’arrêt des hommes de Fleury-Mérogis.
La plupart sont originaires d’Epinay-sous-Sénart comme Lucas, 21 ans, mort samedi en détention.
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A 21 heures, ce jour-là, il aurait été retrouvé pendu avec un drap alors qu’il se trouvait au quartier disciplinaire. « Ce n’est pas logique, il devait sortir le 29 septembre et n’a jamais laissé paraître une faiblesse, nous pensons qu’il a dû se passer quelque chose » ont martelé les proches. Une enquête a été ouverte et une autopsie est programmée pour déterminer les causes de la mort.
« On parle des suicides mais on ne parle jamais des détenus que nous sauvons… »
Du côté des surveillants, Thibault Capelle, secrétaire local de FO pénitentiaire tempête : « L’administration nous a demandé de sortir en civil pour notre sécurité alors que nous sommes sur le domaine pénitentiaire. Le personnel a eu le sentiment d’être pris en otage. On parle des suicides mais on ne parle jamais des détenus que nous sauvons… »
Lundi, 60 détenus ont refusé de réintégrer leurs cellules après ce décès ce qui a nécessité l’intervention des ERIS (Équipes régionales d’intervention et de sécurité). Six meneurs ont été identifiés et placés en prévention.
Le Parisien
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