L'ex-archevêque australien Philip Wilson, condamné à un an de détention pour avoir couvert des abus pédophiles, n'ira finalement pas en prison.
M. Wilson était l'un des ecclésiastiques les plus hauts placés dans la hiérarchie catholique mondiale à être condamné pour de tels faits. Le pape a accepté fin juillet sa démission.
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Le tribunal de Newcastle, au nord de Sydney, l'avait reconnu coupable d'avoir caché un crime grave passible de poursuites commis par une autre personne et l'avait condamné à 12 mois d'emprisonnement, sans possibilité de libération anticipée avant six mois.
Le juge Robert Stone, qui avait renvoyé sa décision sur l'aménagement de la peine, a annoncé mardi que l'ancien archevêque n'aurait pas à la purger derrière les barreaux. Les médias locaux rapportent que l'état mental et physique de M. Wilson ainsi que son âge étaient entrés en ligne de compte.
Pas de remords
Dans le cadre de son assignation à résidence, dont on ignore où elle se déroulera, M. Wilson devra porter un bracelet électronique, rapporte le Newcastle Herald.
Le juge avait relevé en mai que «le condamné n'avait témoigné aucun remords ni contrition», selon le groupe de médias ABC. M. Wilson n'a fait aucun commentaire en quittant le tribunal, où il était attendu par des victimes de Jim Fletcher. L'une d'elles, Peter Gogarty, a demandé à l'ancien archevêque de présenter des excuses, mais ce dernier est resté silencieux.
«Un petit mot pour moi, Philip?», a-t-il hurlé. «Philip, tu vas dire pardon pour ce que tu m'as fait à moi et à tous les autres qui ont été victimes de violences sexuelles quand ils étaient enfants?». Une autre victime de Jim Fletcher, Daniel Feenan, a également critiqué l'attitude de M. Wilson. «J'aimerais le voir montrer des remords, je voudrais qu'il présente des excuses», a-t-il dit au Newcastle Herald.
L'essentiel
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