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samedi 11 août 2018

Gironde : 130 surveillants de la prison de Gradignan visés par des mises à pied fermes ou avec sursis après le mouvement social de janvier

L'administration pénitentiaire a examiné pendant plusieurs mois les dossiers des manifestants.


En Gironde, 65 agents pénitentiaires ont reçu une mise à pied de 10 jours avec sursis, et 65 une mise à pied de cinq jours ferme et cinq avec sursis.



Au total ce sont donc 130 surveillants de la prison de Gradignan qui ont ainsi été mis à pied à la suite du mouvement de contestation qui a touché en janvier les établissements pénitentiaires, a appris France Bleu Gironde, vendredi 10 août, auprès des syndicats.

Des arrêts maladie pour pouvoir manifester

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Les surveillants de prison n'ayant pas le droit de faire grève, les contestataires avaient déposé des arrêts maladie. L'administration pénitentiaire précise à franceinfo que les sanctions sont communiquées plusieurs mois après le mouvement car il a fallu vérifier la crédibilité de chaque arrêt maladie.

Elle précise, par ailleurs, que ces sanctions ont étés calculées à partir de la deuxième semaine du mouvement, lorsque les agents grévistes ont "mis en danger la sécurité des établissements pénitentiaires", notamment en bloquant l'accès à la prison.

Une "politique de répression à outrance"

Le syndicat Ufap-Unsa dénonce, dans un communiqué, "un véritable acharnement" sur les personnels pénitentiaires et une "politique de répression à outrance", estimant que l'administration "proclame une déclaration de guerre aux personnels".

Ce mouvement de contestation était parti de l'agression de surveillants par un détenu à la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), le 11 janvier.

franceinfo



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